Un jour d'orage...

L'orage faisait rage depuis deux trois jours sur les Hinterlands et il ne faisait pas bon d'être de garde en ce moment.
Braduk et Filgart etait malheureusement de garde à l'entrer du nid, ce jour la.
Filgart bourrait sa pipe avec un mélange d'herbe et d'excrément sécher de griffons, " Ça donne plus de gout" comme il dit, tout en allument sa pipe il regarda Braduk du coin de l'oeil.
- C'est plutot paisible en ce moment, dit il en tirant une taf.
-Oh que oui, ça fait des mois qu'on a pas eu une attaque des trolls.
- Oui et j'éspère que ça va contin...
Le vieux nain sursauta quant il vit une goule se précipiter vers eux.
Braduk prit sa lance et attaqua l'immonde chose mais fut repousser de la goule par une force invisible.
Attérissant a plat ventre dans la boue, il leva les yeux vers le ciel et dans un coup d'éclair perçu très nettement un chevalier du fléau sur sa monture.
Filgart, fit tomber sa pipe quant il vit que le cavalier etait un nain.
Un nain qui lui disait quelques chose.

- Je ne vous veut aucun mal mes frères, juste que vous faite passer ce message aux Wildhammers.
Le chevalier de la mort tendit un parchemin à Braduk, encore un peu sonner.
De son unique oeil il fixa longuement la porte d'entrer du nid et il dit à voix basse.
- J'éspére que les aigles voudront m'aider.
Et dans un coup de tonnerre il fit hennir sa monture et partie au galop vers les malterres, sa goule le suivant en faisant d'incroyable saut.

Filgart courut vers Braduk, l'aida à se relever et lui dit:
- Bon sang, je crois que ce nain faisait partie des Wildhammers autrefois, allons vite porter le message on en aura le coeur net.

Durandill était dans la salle commune, installé devant le feu. Il lisait des rapports qui avaient tendance à s'empiler dès qu'il quittait le Nid. Il était sur le point d'aller commander un grog à la cerise quand un garde arriva au pas de course. Braduk... Il aurait du être à son poste, et le voilà qui accourait, seul. Cela voulait dire que son camarade était toujours en poste. La sécurité du Nid n'était pas compromise.

Le paladin écouta ce que Braduk avait à dire, puis pris la lettre.

"Merci Braduk. Tu peux retourner à ton poste."

Comme le nain s'en allait, il ajouta. "Bon travail".

Le garde se retourna, hocha la tête, et repartit. Durandill ouvrit l'enveloppe, pris la lettre et commença sa lecture. Au fur et à mesure qu'il lisait, il perdait des couleurs. Quand il arriva à la dernière ligne, il se laissa lourdement tomber sur sa chaise.

"C'est pas vrai.... Pas lui !"

Durandill relut la lettre, mais ne trouva aucune indication sur le lieu où on pouvait trouver ce chevalier.

"On dirait qu'il n'y a plus qu'à attendre qu'il revienne..."

Torse nue, assie par terre le dos contre rocher, Brëndek regardait longuement le soleil ce coucher derriére le vaste océan.

Le même océan qui lui à ôter sa vie passer il y a quelques mois de cela.
Il regarde sa large lame et se demandais combien de vie innocente il avait bien pût enlever sous l'influence du roi liche.
Il prit son épée et la planta entre ses jambes. Contemplant son reflet il se dit qu'il n'avait pas trop changer.
Certe sa barbe et sa chevelure etait plus grisonnante qu'auparavant, mais c'etait surtout son regarde qui le hantais, ce reagrd vide innexpressif mais cruel à la fois, cette lueur de revenant, jamais il ne retrouverai son regard taquin, jovial d'autrefois. D'ailleur il se sentai moin jovial qu'avant, ce n'est pas le vide de son ame qu'il ressentait le plus mais le vide de la solitude.

S'aidant e son épée pour se relever, brëndek regarda encore une fois l'horizon puis cracha par terre et prit ses affaires.

Aprés s'être de nouveau équiper, il monta sur sa monture et galopa en direction du nid de l'aigle.

[HRP]

On se verra au nid ce soir. Si d'autres Aigles veulent être présents, ils sont les bienvenus.

Durandill croisa Belrin dans l'auberge.

"Belrin, un chevalier de mort rode dans les environs."

Belrin finit d'in trait sa chopine, empoigna marteau et bouclier et suivi le Gardien.


/hrp: je me joindrai a toi si je suis dans le coin (et si ma femme me laisse, ce qui n'etait pas le cas hier soir... et oui, on n'est pas chef chez soi, c'est bien connu...)

Seul apres le conseil, alors qu'il preparait ses affaires pour le voyage du lendemain, Belrin repensait aux evenements qui s'etaient conclus dans la salle du Conseil.

Et s'il s'etait trompe dans son jugement du Chevalier de la Mort ?

Lors de leur face a face, les yeux dans les yeux, il avait ete si sur de lui. Pouvait-il en etre autrement ? Les creatures malefiques sont connues pour leur tromperie...

Mais non, il en etait quasi certain. Il avait bien vu la forme d'une pupille dans le dernier oeil valide du Chevalier. L'image de son oeil d'antan, invoquant un desespoir profond au souvenir d'une vie passee, oubliee en grande partie... Apres tout, il etait, lui aussi, un "disparu" meme si c'etait d'une autre facon...

Il faudrait rester vigilant pour etre sur, cependant, mais il croyait en la sincerite de ce Chevalier... Quel etait son nom deja ?

Ah oui, Brendek...

Ses affaires en ordre, Belrin s'allongea et s'endormit.

/hrp: Encore bon retour parmi nous !

Belrin